Le miracle de Noël.
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Le miracle de Noël.
La nuit était déjà bien avancée quand des petits doigts grattèrent les fleurs de givre sur le carreau de la fenêtre. Une paire d'yeux se placèrent dans la zone dégagée et scrutèrent les ténèbres environantes dans l'espoir d'appercevoir le personnage dont tout le monde parlait...en vain.
La rue était chichement éclairée par un reverbère laissant voir les flocons de neige tombant mollement sur le sol immaculé.
Quelque part dans le village, seule une maison bourgeoise était vivement éclairée, parée de guirlandes multicolores et par moment quelques notes de musique et des rires parvenaient à franchir la distance afin qu'il puissent ouir quelques brides des mélodies gaies et entrainantes jouées par les musiciens.
Une petite main vint se loger dans la sienne, et son regard se reporta sur sa soeur qui lui demanda:
- tu vois quelque chose?
- Non, c'est toujours pareil. Répondit le jeune garçon et secouant négativement la tête tristement.
Les deux enfants retournèrent dans leur lit ou ils se pelotonnèrent l'un contre l'autre pour se réchauffer.
Un rapide coup d'oeil permettait de voir cette petite pièce qui leur servait de chambre. Une cheminée éteinte et qui ne devait pas avoir vue de feu depuis longtemps occupait le mur du fond, et entre ses chenets l'on pouvait même voir un peu de neige qui pénétrait par le conduit. Devant celle-ci deux paires de chaussures étaient alignée. Le long du mur droit, le lit avec les deux petits corps serrés doté d'une couverture élimée qui ne devait guère couper le froid. Sur la gauche, une fenêtre sans rideaux ni volets, ainsi qu'une commode qui ne tenait encore debout que par miracle contenant quelque hardes.
Dans la pièce d'à côté ce n'était guère mieux, si ce n'est que les parents avaient fini par s'endormir en se demandant quel mensonge ils raconteraient à leurs enfants pour adoucir la peine qu'ils auraient en voyant leurs chaussures vides.
Les heures passèrent et les douze coups de minuit sonnèrent au clocher. C'est à ce moment que des ombres surgirent de toutes parts et se précipitèrent dans toutes les directions et entrèrent dans les maisons les plus pauvres. Ils firent diverses manipulations dans le plus grand silence.Dans la grande maison bourgeoise, un couple regardait l'étrange ballet de ces ombres qui entraient et sortaient des masures, déposaient dans un chariot un objet et en prenaient un équivalent dans un autre, un grand sourire aux lèvres.
Au matin, les enfants s'éveillèrent dans une douce sensation de chaleur. Ils ouvrirent les yeux et sautèrent hors de leur lit...et restèrent stupéfaient.
Dans la cheminée flambait et crépitait un grand feu, la commode était flambant neuve et contenait des affaires à leurs tailles, des rideaux garnissait la fenêtre, une épaisse et chaude couverture reposait sur leur lit, mais le plus extraordinaire c'était les souliers de cuir qui surplombaient quelques petits paquets. Leurs cris de joie éveillèrent à leur tour leurs parents qui vinrent voir et qui restèrent interdit sur le seuil de la pièce en voyant le spectacle. Ils échangèrent des regards interrogateurs et ne rencontrèrent que la même réponse muette.Machinalement, ils se retournèrent pour constater les mêmes changements dans leur chambre, sans que toutefois des paquets soit sous les chaussures neuves.Les enfants en les appercevant se précipitèrent dans leurs bras pour leur montrer tous les objets les yeux brillant de joie et de bonheur.
Dans la grande maison bourgeoise tout était calme, les lumières ne brillaient plus, les mucisiens étaient repartis, et dans une chambre à l'étage le couple dormait paisiblement, heureux d'avoir fait émmerger un îlot de bonheur dans l'océan de misère de pauvres gens.
[HRP]: Joyeux Noël à tous.[/HRP]
La rue était chichement éclairée par un reverbère laissant voir les flocons de neige tombant mollement sur le sol immaculé.
Quelque part dans le village, seule une maison bourgeoise était vivement éclairée, parée de guirlandes multicolores et par moment quelques notes de musique et des rires parvenaient à franchir la distance afin qu'il puissent ouir quelques brides des mélodies gaies et entrainantes jouées par les musiciens.
Une petite main vint se loger dans la sienne, et son regard se reporta sur sa soeur qui lui demanda:
- tu vois quelque chose?
- Non, c'est toujours pareil. Répondit le jeune garçon et secouant négativement la tête tristement.
Les deux enfants retournèrent dans leur lit ou ils se pelotonnèrent l'un contre l'autre pour se réchauffer.
Un rapide coup d'oeil permettait de voir cette petite pièce qui leur servait de chambre. Une cheminée éteinte et qui ne devait pas avoir vue de feu depuis longtemps occupait le mur du fond, et entre ses chenets l'on pouvait même voir un peu de neige qui pénétrait par le conduit. Devant celle-ci deux paires de chaussures étaient alignée. Le long du mur droit, le lit avec les deux petits corps serrés doté d'une couverture élimée qui ne devait guère couper le froid. Sur la gauche, une fenêtre sans rideaux ni volets, ainsi qu'une commode qui ne tenait encore debout que par miracle contenant quelque hardes.
Dans la pièce d'à côté ce n'était guère mieux, si ce n'est que les parents avaient fini par s'endormir en se demandant quel mensonge ils raconteraient à leurs enfants pour adoucir la peine qu'ils auraient en voyant leurs chaussures vides.
Les heures passèrent et les douze coups de minuit sonnèrent au clocher. C'est à ce moment que des ombres surgirent de toutes parts et se précipitèrent dans toutes les directions et entrèrent dans les maisons les plus pauvres. Ils firent diverses manipulations dans le plus grand silence.Dans la grande maison bourgeoise, un couple regardait l'étrange ballet de ces ombres qui entraient et sortaient des masures, déposaient dans un chariot un objet et en prenaient un équivalent dans un autre, un grand sourire aux lèvres.
Au matin, les enfants s'éveillèrent dans une douce sensation de chaleur. Ils ouvrirent les yeux et sautèrent hors de leur lit...et restèrent stupéfaient.
Dans la cheminée flambait et crépitait un grand feu, la commode était flambant neuve et contenait des affaires à leurs tailles, des rideaux garnissait la fenêtre, une épaisse et chaude couverture reposait sur leur lit, mais le plus extraordinaire c'était les souliers de cuir qui surplombaient quelques petits paquets. Leurs cris de joie éveillèrent à leur tour leurs parents qui vinrent voir et qui restèrent interdit sur le seuil de la pièce en voyant le spectacle. Ils échangèrent des regards interrogateurs et ne rencontrèrent que la même réponse muette.Machinalement, ils se retournèrent pour constater les mêmes changements dans leur chambre, sans que toutefois des paquets soit sous les chaussures neuves.Les enfants en les appercevant se précipitèrent dans leurs bras pour leur montrer tous les objets les yeux brillant de joie et de bonheur.
Dans la grande maison bourgeoise tout était calme, les lumières ne brillaient plus, les mucisiens étaient repartis, et dans une chambre à l'étage le couple dormait paisiblement, heureux d'avoir fait émmerger un îlot de bonheur dans l'océan de misère de pauvres gens.
[HRP]: Joyeux Noël à tous.[/HRP]
Tralin- Maître de la lumière
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Date d'inscription : 20/11/2010
Localisation : Près de Tours (37)
Re: Le miracle de Noël.
trop mignon :-)
pagofraise- Maître de guilde
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Date d'inscription : 20/11/2010
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